vendredi 20 septembre 2019

MD TAKS: L'intégration Régionale en Afrique. 19/09/2019



INTÉGRATION RÉGIONALE
EN AFRIQUE

Dossier de presse de Maroc Diplomatique




L’intégration régionale du continent a été rêvée par bon nombre de dirigeants africains et a donné lieu à la création, en 1963, de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) et de la Banque Africaine de Développement (BAD). Cet engagement a été réitéré, plus tard, dans le Plan d’action de Lagos de 1980 et, par la suite, dans le Traité d’Abuja de 1991 qui envisage, à terme, la création de la Communauté Economique Africaine (CEA). D’autres initiatives, notamment, l’harmonisation des législations commerciales à travers le continent ont contribué à améliorer le climat des échanges et des investissements. Cependant, malgré ces acquis, le processus d’intégration demeure confronté à de nombreux défis. Or L’intégration ne peut être obtenue en adoptant seulement des programmes politiques ou économiques. L’Afrique doit s’unir pour renforcer sa présence sur la scène internationale et répondre aux besoins de sa population, en instaurant une croissance solidaire en vue d’une redistribution des fruits de la croissance.

Le Maghreb : Guerre impossible, paix introuvable

« Une plus grande intégration au sein du Maghreb, parallèlement à des réformes structurelles plus larges, pourrait être une solution efficace pour relever le taux de croissance à moyen terme des pays concernés», souligne le dernier rapport du FMI intitulé « L’intégration économique du Maghreb: une source de croissance inexploitée ». En effet, La non-intégration économique des pays du Maghreb leur fait perdre des points de croissance considérables. Aussi les pays de la région sont-ils appelés à accélérer ce chantier pour le bien de leurs communautés afin de gagner des points de croissance, mais aussi se prémunir contre les risques de tensions internationales. D’ailleurs le FMI souligne que certains pays du Maghreb sont plus complémentaires entre eux qu’avec leurs principaux partenaires à l’exportation.
Pays limitrophes, riches de leurs ressources sans pour autant avoir leur autosuffisance, ils choisissent de tisser des relations bilatérales fortes avec les pays de l’union européenne, au détriment d’une intégration intra-maghrébine. Par conséquent, les économies des pays maghrébins sont pénalisées, et des pertes en PIB sont constatées chaque année, encore plus que l’année passée.
Or dans ces pays que tout rapproche notamment les similitudes culturelles, d’un côté, les peuples appellent à la fraternité mais de l’autre, les frontières terrestres restent fermées, les gouvernements en permanente divergence et des solutions miracles ne pointent pas à l’horizon. Le manque de sécurité et le terrorisme poussent donc chaque Etat à exacerber sa gestion frontalière et être, de moins en moins, enclin à l’ouverture.
Que coûte le non-Maghreb au Maghreb, sur le plan économique, politique et social ? Quel impact cela a-t-il sur le continent africain ? Telles sont les questions qui s’imposent donc dans un climat de méfiance et de peur de l’Autre.
C’est dans le souhait de faire un bilan, mettre en exergue les effets du non-Maghreb sur le développement des pays maghrébins et globalement sur l’Afrique et pourquoi pas, proposer des solutions pour un plan régional et continental réussi, que nous avons réuni des experts en la matière, dans le cadre d’une conférence, où chaque intervenant nous éclairera sur la situation du Maghreb, et du Continent et sur les perspectives d’une coopération qui pourrait mener à une corrélation bénéfique et pérenne.











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